La Clic à Balme, une joyeuse bande de copains
13 juillet 2021L’association du petit village de Labalme a ancré la permaculture dans le secteur. Bien plus que du jardinage, la Clic promeut un art de vivre.
La Clic à Balme est avant tout une bande de copains. Composée de neuf membres-fondateurs à l’origine, l’association regroupe aujourd’hui quinze membres. En 2017, il s’agissait surtout de créer un cadre pour une bande de copains.
« On se connaît depuis toujours, explique Lola Ballat-Thouble, présidente de l’association implantée à Labalme. On a commencé par construire une cabane pour se retrouver sur le verger qui appartient à l’un d’entre nous. Puis nous avons commencé à cultiver sur ce terrain. »
Un verger de 3 500 m², à l’ancienne, rempli de pierres. Mais ça n’arrête pas les comparses. « On a commencé par des courges et des pommes de terre. Nous nous sommes intéressés à la permaculture. Or, nous sommes onze membres actifs et cela nous apporte des éléments très diversifiés avec nos différents profils. » Plus qu’un modèle de jardinage, la permaculture est une forme de culture avec un grand C. Un concept qui permet de bien vivre dans un écosystème, dans le respect de la nature et de l’autre.
Il s’agit avant tout de partage et d’échange. Chaque fois qu’un des membres lance un projet, les autres suivent. Ainsi, ils animent le village. « Nous faisons des concerts, des ventes de pizza, de pains. Des tartines avec nos légumes dessus aussi », ajoute Marjorie Bernard, secrétaire de l’association. Lola Ballat-Thouble renchérit : « On vend de l’huile de noix également, avec les noix qu’on trouve dans le village. » Des démarches qui leur permettent d’échanger avec les personnes âgées du village. « Ils nous apportent énormément d’informations et de conseils », confirme-t-elle.
Des projets plein la tête
Et des projets, ils n’en manquent pas. Si certains ont été reportés avec la crise sanitaire, ils espèrent pouvoir en mettre d’autres en place dès cet été. « On aimerait créer des ateliers pour les enfants du village, pour leur permettre de découvrir un peu plus des plantes avec leurs parents et pourquoi pas en emmener avec eux après. Cette année, on va également compter vraiment les légumes récoltés pour quantifier notre production, ce que nous n’avons pas fait pour le moment », explique Lola Ballat-Thouble. En parallèle, ils espèrent pouvoir organiser une fête automnale avec une vente de courges. Enfin, ils projettent la création d’un bassin sur place pour un jardin autonome en eau.
Écrit par Joséphine Jossermoz